Epoustoufflant Mardirossian! ResMusica
Dans la première, il laisse totalement libre cours à son inspiration et dialogue merveilleusement avec l’orchestre. La seconde, plus impétueuse, manque en revanche d’entrain mais la transition pour retourner à la mélodie initiale est un ralenti tout à fait convainquant. Ce mouvement se termine tout en diminuendo. Mardirossian se lance alors dans un final emporté et passionné. L’orchestre reprend ce Rondo de manière robuste et flamboyant. La cadence, de nouveau celle de Beethoven, est jouée avec brio et les trilles deviennent endiablées à l’opposé de l’interprétation de William Kempf qui lui, la joue avec lenteur et mélancolie. En bis, Vahan Mardirossian joue le célèbre Nocturne n°20 en ut dièse mineur de Chopin et se laisse guider par la mélodie : des pianissimos intimistes aboutissent à des fortissimos déchirants.
Vahan Mardirossian, un génie au service d’un Génie , Resmusica