Concertonet – concert Bruxelles – Bozar, Salle Henry Le Bœuf 18 fév. 2024
« La soliste, d’origine arménienne, comme Alain Altinoglu, met en exergue, outre une technique absolument remarquable, un son d’une grande beauté, constamment riche et elle se montre capable tout autant de délicatesse que de flamboyance. Elle livre de cette œuvre, qui possède vraiment un éclat et un souffle cinématographique, surtout dans le troisième mouvement, une lecture profonde et radieuse grâce à un jeu d’une irréprochable justesse d’expression. » Sébastien Foucart
Diapason Magazine – CD Tchaïkovski – A Altinoglu – Or Symphonique de la Monnaie
« Dès l’Allegro Moderato initial, elle démontre une ardeur jamais désordonnée, l’orchestre offrant un soutien très engagé à celle qui n’est autre que son propre violon solo. Cette intimité s’entend particulièrement dans le dialogue avec les pupitres des vents de la Canzonetta, chantée le cœur sur la main, en exploitant le fort parfum rhapsodique de la partition, loin du calibrage standard des concours internationaux. Le finale prouve, là encore, qu’elle n’a peur de rien, parfaitement soutenue par direction souple et rigoureuse d’Alain Altinoglu. » Jean-Michel Molkhou
Pizzicato – CD Tchaïkovski – A Altinoglu – Or Symphonique de la Monnaie
« It is a beautiful, very lyrical interpretation, soulful but not cloying, in the third movement also spirited and virtuosic but never exaggerated, so that one can speak of a very coherent performance, inspired and vital by the emphatically beautiful and characterful violin playing with a beguiling legato and dazzling colors.
Saténik Khourdoïan also shines as a sensitive and charismatic interpreter in the Swan Lake pieces. » Remy Franck
Saténik Khourdoïan : Le jeu magistral – Ysaÿe-Fauré-Saint Saëns , avec Alexander Gurning
« La soliste est parfaitement à l’aise dans ce répertoire, dont elle nuance toutes les difficultés avec sérénité. […] Pari réussi avec une maîtrise et un charme évidents, qui s’accentuent encore dans la Sonate n°1 opus 13 de Fauré. Ici, Saténik Khourdoian prend à bras le corps une partition enflammée à laquelle elle insuffle une incroyable ferveur. Le paysage déployé par le duo qu’elle forme avec Alexander Gurning, dans une démarche où la complicité est une évidence, est un univers de beauté. On en arrive ainsi à écouter, fasciné, ces deux artistes qui allient, dans ces œuvres inspirées, le sens du dialogue au lyrisme le plus exalté, sans négliger l’équilibre de la forme ni la splendeur plastique. La transcription par Ysaÿe du Caprice en forme de valse op. 52 n° 6 de Saint-Saëns complète avec panache ce témoignage d’une artiste engagée qui, espérons-le, nous permettra encore de savourer son jeu magistral à l’occasion d’autres moments discographiques. » Jean Jauniaux