Vahan Mardirossian, pianiste

Natif d’Arménie, Vahan Mardirossian débute les études de piano et de composition à l’âge de 7 ans et donne son premier récital 9 mois plus tard. Dès lors il est amené à faire des concerts à travers les pays d’ex URSS. Elève de Jacques Rouvier au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, il obtient le 1er prix de piano en 1996 et entre en cycle de perfectionnement. Pendant deux ans il enrichit sa formation en suivant des master classes de très grands maîtres comme G.Sebôk, D.Bashkirov, C.Frank, J-F.Collard…

Vahan Mardirossian se produit en récital dans les principaux festivals et sur les scènes d’Europe, d’Asie et d’Amériques…. Ses prestations ont été diffusées sur les ondes françaises et étrangères. Il a pour partenaires de musique de chambre des musiciens prestigieux tels N.Baldeyrou, R.Capuçon, G.Capuçon, H.N.Chang, A.Chaushian, M.Coppey, N.Dautricourt, S-M.Degand, H.Demarquette, D.Erlih, T.Escaich, R.Galliano, D.Grimal, N.Gutman, P.Muller, A.Noras, J-M.Phillips-Varjabedian, X.Phillips, J.Rachlin, J.Ter-Merguerian, P.Vernikov, Quatuors Ysaïe et Rosamonde…

Dès ses débuts pianistiques, il est régulièrement invité par plusieurs orchestres (Orchestre National de France, Orchestre de Paris, Orchestre Symphonique du Portugal, Orchestre National des Pays de Loire, Ensemble Orchestral de Paris, Orchestre de Cannes, Orchestre Philharmonique d’Arménie, Orchestre de Bretagne, Orchestre Symphonique de Biel, etc…) sous la baguette des grands chefs tels K.Masur, P.Jarvi, Y.Ahronovitch, Y.Sado, A.Vakulsky, J.Valcuha, S.Sanderling, P.Bender, J.Mercier…

Partenaire fidèle d’Ivry Gitlis, Vahan Mardirossian a également travaillé avec Mstislav Rostropovitch (pour la création du Concerto pour violoncelle n°2 d’Éric Tanguy), Henri Dutilleux, Krzysztof Penderecki et collabore étroitement avec le compositeur Éric Tanguy. Ce dernier lui dédie sa 2ème sonate pour piano. Il enregistre, crée et joue entre autres les œuvres de T.Escaich, J.Lenot, P.Zavaro, F.Mulsant…

La discographie de Vahan Mardirossian comporte des œuvres de J.S.Bach, L.van Beethoven, G.F.Händel, F.Schubert, F.Liszt, J.Brahms, E.Tanguy, P.Zavaro et J.Lenot. Ils ont tous eu les plus hautes distinctions de la presse spécialisée. Un de ses derniers disques – « Armenia » (consacré à la musique classique arménienne, dont deux de ses propres œuvres) a reçu le Choc de l’année 2007 du journal « le Monde de la Musique ».

http://www.vahanmardirossian.com/en/



Ambar, musique traditionnelle Sud-Américaine

I – LA MUSIQUE D’AMERIQUE LATINE

La musique traditionnelle latino-américaine d’aujourd’hui est le résultat de la fusion de trois cultures : précolombienne, africaine et européenne. Depuis la découverte des Amériques en 1492, ces trois grandes sources n’ont cessé d’apporter au «Nouveau Monde» toute la richesse de leurs différents langages musicaux. Pendant des siècles, un aller-retour des multiples musiques s’est établi entre l’ancien et le nouveau continent, forgeant ainsi, petit à petit, la musique traditionnelle actuelle. C’est ainsi que nous rencontrons aujourd’hui dans la région des Andes des mélodies préhispaniques autochtones harmonisées à la manière du XVIème siècle espagnol et, à l’inverse, des airs européens de la Renaissance interprétés dans le style des musiques traditionnelles indigènes.

Dans d’autres régions où l’esprit baroque des XVIIème et XVIIIème siècles est encore présent, des musiciens chanteurs font entendre de leurs voix perçantes et de leurs instruments à cordes, jadis introduits par les Espagnols, de fascinantes improvisations, lesquelles, épaulées par de subtiles percussions indiennes, tissent allègrement des contrepoints, qui, comme une pluie d’étoiles, viennent colorer les nuits tropicales de la plaine colombo-vénézuélienne ou de la Huastèque mexicaine.

Le XIXème siècle a été celui des indépendances. La bourgeoisie des nouvelles et jeunes républiques s’est adonnée à la valse européenne et à toutes les danses à la mode dans les somptueux salons du vieux continent. Mais le peuple, déjà riche de quatre siècles de métissage culturel pendant lesquels les musiques et toute la panoplie des idéophones du continent africain sont venus côtoyer la musique d’origine hispanique et celle des Amérindiens, a su s’approprier cette vague en créant ses propres valses, polkas et marches. De nouveaux genres sont apparus dans lesquels de vieux rythmes et mélodies issus des trois cultures se sont mélangés aux nouvelles musiques venues de l’Europe. Tout ceci a généré un vaste mouvement culturel, produisant d’excellents instrumentistes et des compositeurs tels que Jacob do Bandolin et Pixinguinha au Brésil, Pedro Morales Pino et Carlos Vieco en Colombie, Heraclio Fernandez et Emilio Sojo au Venezuela, etc. Ce mouvement a perduré jusqu’à la première moitié du XXème siècle et renaît aujourd’hui avec force dans de nombreux pays d’Amérique latine. Ce continent nous montre à présent le foisonnement créatif de ces musiques qui sont omniprésentes, toujours vivantes et en constante évolution.

II –  LA MUSIQUE DU GROUPE AMBAR

Le groupe AMBAR est né de la rencontre de trois musiciens colombiens et d’un violoniste russe.

AMBAR propose ainsi un ample répertoire de musique latino-américaine, tout en mettant l’accent sur celles de la Colombie, du Venezuela et du Brésil.

La musique colombienne est représentée par des rythmes comme le bambuco et le pasillo ou valse colombienne, originaires de la région andine, des rythmes de cumbia et porro qui viennent de la côte caraïbe et des rythmes de joropo de la région orientale. Cette région, baignée par la rivière Orénoque, est une grande plaine partagée entre la Colombie et le Venezuela. On y trouve une seule et même culture appelée llanera. La « valse vénézuélienne » vient compléter le répertoire vénézuélien.

Le groupe AMBAR explore aussi le rythme du choro brésilien. Ce rythme, aussi bien que ceux du bambuco et pasillo en Colombie, a connu un grand essor au début du XXème siècle. Choro veut dire en portugais « pleurs », mais cette musique, pleine de saudade (nostalgie), peut aussi être très festive. Il existe des milliers de choros.

Depuis sa formation en 2000, le groupe AMBAR s’est produit dans plusieurs festivals et dans des salles de concert prestigieuses comme la Salle Gaveau à Paris et la Salle Tchaïkovski à Moscou où il a été accompagné par le « State Academic Chamber Orchestra of Russia ».

C’est sous le label « DELOS » (Etats-Unis) que leur dernier disque « El Diablo Suelto » a été enregistré.

www.ambar.fr


Trio Walter, hautbois, basson, piano

DAVID WALTER, HAUTBOIS – RIE KOYAMA, BASSON – FRÉDÉRIC LAGARDE, PIANO

« Voici un trio évident et pourtant rare : piano, hautbois, basson, tant le couple piano violoncelle semble la base naturelle de la famille.  » Musicologie

Le trio Walter est né en 2012 de la réunion de la bassoniste Rie Koyama, du pianiste Frédéric Lagarde et du hautboïste David Walter. Tout trois virtuoses reconnus (près de 40 récompenses internationales cumulées), ils sont également de fervents chambristes, partageant la scène avec de très nombreux partenaires : Quintette Moragues, ensemble Pasticcio Barocco, ensemble Calliopée… Au répertoire original, le Trio Walter ajoute des transcriptions réalisées par David Walter (Tchaikovsky, Chausson, Bruch, Beethoven, Mozart…) Pour sa première commande passée à un compositeur contemporain, c’est le compositeur bulgare Hristo Yotsov a été choisi.

« Voici un trio évident et pourtant rare : piano, hautbois, basson, tant le couple piano violoncelle semble la base naturelle de la famille.  » Musicologie

Son oeuvre parait en 2016 qui voit également la parution de son premier enregistrement avec des oeuvres de Bruch, Glinka et Mendelssohn.


Vahan Mardirossian, chef d’orchestre et pianiste

Chef d’orchestre

Nommé Directeur Musical de l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie (2020)

Chef Principal du City Chamber Orchestra of Hong Kong (septembre 2019).

En 2014-15, après des débuts très réussis avec le Tokyo Philharmonic Orchestra, il est invité à diriger l’Orchestre NHK et le Japan Philharmonic Orchestra et il commence à être de plus en plus demandé en Asie, notamment au Japon. Il dirige par ailleurs l’Orchestre Symphonique de la Radio de Prague, le Real Orquestra Sinfonica de Sevilla, la Philharmonie Südwestfalen, l’Orchestre National Bulgare.

En 2017 , il est invité pour une tournée au Japon avec le National Philharmonic of Ukrain, puis revient avec le Tokyo Philharmonic Orchestra. Il fait ses débuts en tant que chef avec le Kansai Philharmonic Orchestra, l’Orchestre Colonne, l’Orchestre Philharmonique de Russie, le Sanremo Symphony Orchestra et le Luxembourg Chamber Orchestra . Il dirige le City Chamber Orchestra de Hong Kong au Festival des arts Le French May et part pour plusieurs tournées avec eux, notamment au Festival International des Arts China de Shanghai.

Cette saison 2019-2020, il dirige le New Japan Philharmonic, l’Orchestre symphonique de Kyushu, Kansai Philharmonic Orchestra, Orchestre Symphonique National de Colombie, Orchestre Royal de Chambre de Wallonie ; et au Concertgebouw d’Amsterdam il dirige le Requiem de Verdi avec la Philharmonie Südwestfalen et le Japanese Verdi Concert Choir. Il enregistre également un CD avec l’Orchestre Symphonique de la Radio de Prague.

Reconnu internationalement comme pianiste soliste, Vahan Mardirossian joue souvent des concertos de Bach, Haydn, Mozart, Beethoven, Grieg ou Chostakovich tout en dirigeant l’orchestre au clavier. En tant que pianiste soliste, il a joué sous la direction de Maestros, notamment Kurt Masur, Paavo Järvi, Yutaka Sado, John Axelrod et Yuri Ahronovitch.

www.vahanmardirossian.com

https://www.facebook.com/vahanmardirossianofficial/


Debora Waldman, chef d’orchestre

Directeur Musical de l’Orchestre National d’Avignon-Provence

Le parcours de Débora Waldman l’amène à résider dans trois pays différents avant ses 15 ans. Née au Brésil, elle grandit en Israël, puis habite en Argentine. À 17 ans, elle dirige pour la première fois et décide de s’orienter vers la direction d’orchestre : elle va alors à Paris pour se perfectionner au Conservatoire National Supérieur de Musique (CNSMDP). C’est là qu’elle devient l’assistante de Kurt Masur à l’Orchestre National de France, entre 2006 et 2009. En 2008, L’ADAMI la nomme “Talent Chef d’Orchestre” puis en 2011 elle reçoit une distinction par la fondation Simone et Cino del Duca, sous l’égide de l’Académie de Beaux- Arts. Depuis, elle dirige de nombreux orchestres en France et à l’étranger.

En septembre 2022, elle est également nommée Cheffe Associée à l’Opéra de Dijon après un éblouissant DON PASQUALE au printemps 2022. Elle a également dirigé l’Orchestre de Dijon-Bourgogne lors des 30e Victoires de la Musique en mars 2023.

Parmi ses derniers engagements, on a pu l’entendre avec  l’Orchestre de chambre de Genève, l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo, l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg , l’Orchestre National de Lyon au Festival de la Côte Saint André, et précédemment avec l’Orchestre National de France, l’Orchestre Philharmonie de Radio France, l’Orchestre Philharmonique de Nice, l’Orchestre Symphonique de Hambourg, la Staatskapelle de Halle, l’Orchestre Philharmonique de Johannesburg, l’Orchestre National de Colombie, l’Orchestre Symphonique Région Centre-Val de Loire/Tours.

Dans le domaine lyrique, elle a dirigé, entre autres, « AïDA », « MADAME BUTTERFLY », « DON GIOVANNI », « IDOMENEO », « STIFFELIO », « LA SERENADE », plus récemment « LA FLUTE ENCHANTEE » et « TOSCA ».

Au cours des prochaines saisons, on pourra l’entendre dans « TRAVIATA » avec l’Opéra de Dijon et « MADAME BOVARY » à la Monnaie de Bruxelles.

Parmi ses futurs engagements, on compte des concerts avec l’Orchestre de Chambre de Jérusalem, l’Orchestre de Limoges et l’Orchestre Philharmonique de Duisbourg.

Elle travaille et évolue dans la tradition qui affirme que l’on doit « questionner en permanence », et créé son orchestre « Idomeneo » qui se produit régulièrement à Paris.

Soucieuse d’un message de paix, Débora Waldman a été choisie pour diriger le concert « Thessalonique, carrefour des civilisations » en l’honneur de l’amitié arabo-israélienne.

Chef dynamique, elle est particulièrement engagée dans la transmission par le projet Démos de la Philharmonie de Paris depuis sa création en 2010. En juin 2019, elle assure la création mondiale de la symphonie « Grande Guerre » écrite en 1917 par la compositrice française Charlotte Sohy (1887-1955), dont elle a retrouvé la partition oubliée. En juillet 2021 elle en dirige la première parisienne avec l’Orchestre National de France à la Maison de la Radio. Un premier enregistrement mondial de cette symphonie a été réalisé lors de ce concert, en partenariat avec le Palazzetto Bru Zane paru en mars 2023. Cette découverte est l’occasion de la réalisation d’un livre « La symphonie oubliée », portraits croisés de la compositrice et de la chef, édité chez Robert Laffont. Son premier disque avec l’Orchestre national d’Avignon Provence « Charlotte Sohy, compositrice de la Belle Epoque » est paru sur le nouveau label – La Boîte à Pépites / Recording Women Composers. Ce disque a reçu des nombreuses récompenses nationales et internationales, à savoir : Diapason Découverte, Diamant Opéra Magazine, 5 étoiles Classica, Nominé à l’International Classique Awards.

En 2021 Débora Waldman est nommée « Chevalier d’art et de lettres » par le ministère de la culture. Elle a été également distinguée par l’ADAMI comme “Talent Chef d’Orchestre” en 2008 et en 2011 elle reçoit une distinction par la fondation Simone et Cino del Duca, sous l’égide de l’Académie de Beaux-Arts.

www.deborawaldman.com


David Walter, hautbois & chef d’orchestre

Hautboïste issu du Conservatoire National Supérieur Musique de Paris (Premier prix de hautbois et de musique de chambre), David Walter acquiert une renommée internationale grâce à ses 5 récompenses au concours de Munich, Prague, Genève, Belgrade et Ancona. Musicien éclectique, il partage aujourd’hui ses activités dans différents registres.

Sa carrière de soliste l’appelle à se produire sur les cinq continents.

La musique de chambre occupe une place centrale avec le Quintette Moragues (fondé en 1980), l’ensemble Pasticcio Barocco, les pianistes C. Zacharias, S. Richter, C. Désert, E. Strosser, C. Ivaldi, J.F. Heisser, M. Dalberto, les quatuors à cordes Ysaye, Ligeti, Manfred, Endellion, Psophos et de nombreux autres ensembles.

La direction d’orchestre, dans un répertoire allant du baroque au jazz, est l’occasion d’une collaboration avec le Mariinsky St Petersbourg, l’Orchestre Simon Bolivar, l’Orchestre de Rennes, L’Orchestre de l’Opéra de Limoges, le Metropolitan Lisboa, l’Orchestre National de l’Ile de France, l’Orchestre Royal de Wallonie ou l’Orchestre de Picardie…

Il est professeur de hautbois et de musique de chambre au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris depuis 1987, également professeur des mêmes disciplines de 1997 à 2009 à la Guildhall School of Music de Londres. Sa passion de transmettre le conduit à donner des master classes dans plus de quarante pays.

La transcription représente une activité intense réunissant un catalogue de plus de 550 œuvres, de la sonate à l’opéra.

A travers la composition, il explore différents styles, à ce jour une trentaine d’opus principalement en musique de chambre. En 2013, l’opéra-conte La Jeune Fille sans Mains écrit en collaboration avec la dramaturge et metteur en scène Emmanuelle Cordoliani est  créé pour une formation de chambre, il existe également dans une version orchestrale (donnée avec l’Orchestre National d’Ile de France à la Philharmonie de Paris et alentours). Il monte « l’Opéra sur ses Grands Airs » avec l’Opéra de Limoges : ce sont des concerts avec solistes (sopranos, ténor), qui interprètent les grands airs d’opéra avec grand orchestre ou dans une  transcription pour petit ensemble –cette  version légère est mobile et sera donnée tout au long de l’année dans divers lieux.

https://www.davidwalter.fr/